DIPLÔMES ARCHI
L’EXPO
du 1er juillet au 9 septembre 2023
sélection de travaux des étudiants diplômés — session printemps 2023
travaux exposés
1· Basile POUSIN, La voix des eaux de la Gouachère – atelier de projet Grands sentiers
2 · Camille LOUAIL, À sols ouverts ! – atelier de projet Grands sentiers
3 · sans objet
4 · sans objet
5 · Benjamin GALLIS, Immersions — atelier de projet Solid thinking
6 · Oliver WILFRID, Entre terre et ciel — atelier de projet Solid thinking
7 · Mahdiyyah BOODHOO, Algues dansantes — atelier de projet Solid thinking
8 · Anne FLAMBARD, Inspirer Expirer — atelier de projet Design process
9 · Manon GRATEAU, L.M.S Let Me Sleep! — atelier de projet Design process
10 · Agathe VERE, Trapèze — atelier de projet Density is home?
11 · David LINMANN, Habiter le bord de Loire — atelier de projet Density is home?
12 · Mathieu LESUEUR, Préserver densifier et cohabiter — atelier de projet Density is home?
13 · Raphaël GUILLON, Pertuischaud — atelier de projet (Re)construction Fifty–fifty
14 · Matthieu HERBERT, La petite île de Prézégat — atelier de projet (Re)construction Fifty–fifty
15 · Doriane HERSANT, Prézégat, le quartier insulaire de Saint-Nazaire — atelier de projet (Re)construction Fifty–fifty
16 · Adeline CHAMPIN, L’îlot Leflot — atelier de projet Demeure terrestre
17 · Mattéo DALAT, La marche du roseau — atelier de projet Demeure terrestre
18 · Hugo MARIE, À cœur ouvert — atelier de projet Demeure terrestre
19 · Alizée GILLES, Félix GOYA, Laurianne WOLF, Ile Verte- Archipel de Bréhat _ Hébergement pour 8 jeunes en stage de voile — atelier de projet Protolab
22 · Théo SIMON, L’arburu, u curista termale è a vitrera — atelier de projet Studio des architectures sensitives
23 · Yannis DELHOMME, U gustu di e cime — atelier de projet Studio des architectures sensitives
24 · Alice DESCHAMPS, Stazione paisaghjata di barchetta — atelier de projet Studio des architectures sensitives
ateliers de projet
— Demeure terrestre
→ planches 16, 17 et 18
équipe pédagogique
Bettina HORSCH, Virginie MEUNIER, Hervé POTIN (resp.)
Vincent BRAIRE, Marion CHAPEY, Mathieu DELMAS, Dewi LE BEGUEC, Violette LE QUERE, Yvan LOIZEAU, Aniss TLEMSAMANI, Loris VERRON
Alors que la maison brûle, nous proposons de ne plus regarder ailleurs et d’expérimenter des projets concrets : face à l’épuisement de la ressource et aux énergies fossiles, à la nécessité de décarboner l’architecture, l’objectif du projet s’articulera autour de l’exploration des filières biosourcées et géosourcées, dans le but de réduire l’empreinte carbone des bâtiments.
Un programme de petit équipement hybride et/ou de logements à Lavau–sur–Loire est proposé : il s’agit de s’interroger à la fois sur le bâti existant et le déjà-là dans une dimension bas carbone, mais également sur la redynamisation du bourg autrement que par l’étalement désordonné. Mais, « parce qu’il serait triste que le bilan carbone devienne l’horizon ultime de nos actions »* il s’agira également d’explorer « le pouvoir émotionnel de la matière ».
* Stéphanie Sonnette, in revue Tracés, numéro consacré au Fibra Award 2019, édition Espazium, avril 2020
— Design process
→ planches 8 et 9
équipe pédagogique
Françoise COULON (resp.)
Benjamin AVIGNON, Lise JUBIN, Pierrick SORIN
La conception, discipline spécifique à l’école d’ architecture est un besoin criant de la société (aux réflexes souvent mono-paramétriques) dans son retour vers l’écologie, et nécessite une formation longue. Design Process (saison 5 : Freedom! Freedom! : La liberte de l’usager, pas de liberté sans responsabilité et inversement) propose de s’entrainer à concevoir en repartant de zéro en se projetant vers l’inconnu, sans imiter d’architectures existantes.
Liberté de choix de site, d’intention, de matériaux (pouvoir suggestifs des déchets comme matière première à transfigurer) et de mises en oeuvre, de programme fonctionnel, de liens entre tout et incluant la présence du corps qui donne l’échelle. Deux maquettes ou prototypes d’expérimentation à construire sans colle, individuellement en synergie de groupe, dans l’école en pensant, et dans une optique d’économie de moyen, de justification et de polyvalence de chaque élément pour encombrer le moins possible. Montrer la diversité des orientations et domaines possibles d’application de la conception questionnant ici cinq disciplines : Histoire, Sociologie, Art, Géographie, Construction, et d’autres bienvenues.
Ce semestre entamé par le blocage de l’école a donné lieu à des projets manifestes de revendication.
— Density is home?
→ planches 10, 11 et 12
équipe pédagogique
Louis PAILLARD (resp.)
Maryse QUINTON
Le thème de la densité est un suiet important dans notre façon de fabriquer la ville aujourd’hui. L’exercice a pour objectif de mobiliser les questionnements autour de la thématique de l’habitat à travers le logement aussi bien dans son organisation typologiqueque dans la mise en place de la morphologie de son bâti.
— Grands sentiers
→ planches 1 et 2
équipe pédagogique
Anne BOSSÉ (resp.)
Pétra MARGUC, Frédéric PÉCHEREAU, Frédéric BARBE
Projeter par la marche. Via l’auto-commande d’un sentier métropolitain pour le grand Nantes, nous explorons les potentialités de la marche, ses qualités existentielles comme scientifiques pour nos métiers (architecture, urbanisme, paysage) mais aussi pour toutes et tous. Nous enquêtons sur le territoire proche pour forger les outils d’interventions et de conceptions plus ancrées dans des milieux fragiles. Projeter depuis un sentier pour intervenir et transformer les abords c’est se plonger dans une relecture des strates historiques d’un grand territoire, prendre position sur le sens de relier et de donner à traverser et habiter des lieux, des reliefs, des ressources, des héritages, imaginer le devenir de nos milieux habités. Grands sentiers est un espace public linéaire et divagant ; un lieu mobile de veille et de recherche-action.
site web : https://gdsentiers.hypotheses.org
— Littoral-Rétro-Littoral
→ planches 3 et 4
équipe pédagogique
Cherif HANNA, Amélie NICOLAS (resp.)
Jean ATTALI, Saweta CLOUET, Jean-François KARST
La pression immobilière qui s’est toujours exercée sur le littoral, tend à se déplacer vers le rétro-littoral, second rideau du bord de mer, moins onéreux, du moins pour l’instant. Confins de la métropole Nantes-Saint-Nazaire, semis de bourgs entre marais et bocage, villes de passage pour rejoindre la côte, les représentations attachées à ce territoire de second rideau, plutôt disqualifiantes aujourd’hui, pourraient changer. Par ailleurs soumis à des tensions socio-environnementales fortes et imminentes, littoral et rétro-littoral engagent l’architecte à apporter des réponses concrètes aux questions de submersion marine et d’inondabilité menaçants ces territoires. L’enjeu de ce studio porte alors sur la possibilité de concevoir des projets dans des territoires où la commande (publique ou privée) n’existe pas ou peu, et où l’architecte est peu présent. Une telle situation implique de se doter de nouvelles méthodologies pour comprendre et qualifier ces territoires afin de créer des leviers de redéploiement environnemental, économique et social. Il s’agit de s’engager dans la reconnaissance d’un besoin, mais aussi d’un droit à la ville et à l’architecture.
— Protolab
→ planches 19, 20 et 21
équipe pédagogique
Sylvain GASTÉ (resp.)
Saweta CLOUET, Hélène GUILLEMOT, Wilfrid LELOU, Laurent TIXADOR
Protolab propose un enseignement de projet via l’expérience de la matière et de la construction. Dans ce studio, les étudiants sont amenés à formaliser une réponse architecturale au sujet qui leur est donné en la construisant. Ils doivent alors faire l’apprentissage de regarder/critiquer/utiliser les capacités de l’objet construit en le faisant. Cela implique une capacité à faire, défaire, refaire le projet pour formaliser des intuitions et les faire muter en projet.
— (Re)construction Fifty–fifty
→ planches 13, 14 et 15
équipe pédagogique
Matthieu GERMOND, Louis GUEDJ (resp.)
Vincent BENARD, Nolwenn LE TERTRE, Antoine PIFFAUT, Sébastien RADOUAN, David VERNET
L’objet de cet atelier de projet est la réhabilitation des grands ensembles d’habitat social des années de l’après-guerre. La période de la reconstruction a été confrontée à deux enjeux : produire en masse et vite, et inventer de nouvelles formes urbaines qui tirent parti des recherches théoriques des architectes de la modernité. De cette dualité entre réflexion et production émergeront des réponses contrastées, de vraies innovations de formes urbaines mais aussi des projets guidés uniquement dans un but de rapidité d’exécution et de rentabilité financière. Quelques dizaines d’années plus tard, ce parc de logements souvent mal entretenu doit répondre à de nouveaux enjeux : évolution des familles, intégration de ces quartiers dans la ville, défis climatiques…
— Solid thinking
→ planches 5, 6 et 7
équipe pédagogique
Michel BERTREUX, Francis MIGUET (resp.)
Patrick LAMBERT, Antoine PIFFAUT
Le workshop Solid Thinking est un studio dédié à l’élaboration de projets collectifs et participatifs à échelle humaine. Depuis plus d’une décennie, ce studio offre aux étudiants en master et en préparation de leurs projets de fin d’études la possibilité de concevoir des microarchitectures en laissant libre cours à leur imagination débordante.
Cette approche encourage les étudiants à explorer de nouvelles perspectives basées sur les concepts de la pensée et de la réalisation numériques, tout en favorisant l’expression de sensibilités architecturales telles que l’architecture bioclimatique, organique ou écologique.
— Studio des architectures sensitives
→ planches 22, 23 et 24
équipe pédagogique
Pascal JOANNE, Claude PUAUD (resp.)
Guillaume CHAUVAT, Kevin CHESNEL, Maroussia JANELLE, Cécile NIZOU
L’approche des architectures sensitives développée dans cette option master se veut attentive aux dimensions cachées des pratiques citoyennes, des formes urbaines et des espaces architecturaux qui révèlent l’intelligence environnementale du territoire. Plus qu’évaluer l’impact sur l’environnement, cette option envisage l’architecture comme un espace de transition qui accompagne des changements à long terme sur les manières d’habiter, par les ambiances, les formes, les matières. L’enjeu d’une architecture sensitive n’est pas simplement de concevoir un projet singulier. C’est aussi de permettre la fabrique d’une culture partagée, commune, qui redéfinisse les limites entre le domaine du public et du privé pour donner du sens aux territoires habités en commun.
équipe
Matthieu GERMOND, enseignant-chercheur, ensa Nantes
Hélène LE BON, directrice de la communication et de l’action culturelle, ensa Nantes – coordination générale
Yves AMOROS, Tom AUPETIT, Félice DIACRE, Simon CARRERE, moniteurs étudiants – réalisation