Exposition de travaux issus du Workshop Conakry-Samaya, né de l’initiative de trois enseignants de l’ensa Nantes et qui s’inscrit dans le cadre de l’atelier international “Les territoires d’ici-là-bas – Apprendre de(puis) l’ailleurs”, un enseignement de master créé à l’école en 2016.
Apprendre de(puis) l’ailleurs
La Guinée, de Conakry à Samaya
Exposition – Publication du 18 mai au 24 juin 2017
Hall d’entrée de l’ensa Nantes
Inauguration le jeudi 18 mai 2017 à 18h30
Le Workshop Conakry-Samaya est né de l’initiative de trois enseignants de l’ensa Nantes, Maëlle Tessier, Julie Gangneux Kébé et Tangui Robert.
Il s’inscrit dans le cadre de l’atelier international “Les territoires d’ici-là-bas – Apprendre de(puis) l’ailleurs”, un enseignement de master créé à l’école en 2016.
Dans un premier temps, un séminaire théorique et thématique fût organisé afin d’analyser les mutations urbaines et architecturales des pays des “suds”.
Dans un second temps, six étudiants de l’école sont partis à l’automne 2016 en Guinée rejoindre sept étudiants de l’ISAU (Institut Supérieur d’Architecture de Conakry) pour un workshop de trois semaines, qui a tout d’abord permis de croiser les regards d’étudiants français et guinéens autour de problématiques urbaines et architecturales.
Les étudiants ont été amenés ensuite à interpréter des dynamiques spatiales, culturelles et sociales à travers la description et la représentation de fragments de territoires guinéens. Ils ont ainsi cherché à comprendre et identifier les modes d’habiter de Guinée et ont réfléchi au développement du tourisme solidaire.
Participants
Lamarana Barry, Aïssatou Bhoye Bah, Margot Company, Pr. Condé, Dr. Touré, Andréas Christo Diallo, Philippe Dufresne Laroche, Charles Dopavogui, Diallo Fanta, Léa Gautier, Ben Kaba, Mory Kaba, Oumar Kaba, Julie Gangneux-Kébé, Alpha Kébé, Marie-Léa Lemaître, Mohamed Minthé, Belen Ramos, Mélanie Richer, Tangui Robert, Mourana Sylla, Maëlle Tessier.
L’exposition
« … Le monde urbain est aussi et toujours ce qui se voit, se sent, se touche, se parcoure, se traverse. Il entremêle des paysages, des pratiques habitantes, des narrations multiples, il reste un système de relations complexes entre des lieux et des habitants. »
Fruit d’un travail collectif, entre étudiants et enseignants, la publication est le reflet de travaux de terrains hybrides qui racontent la richesse d’un apprentissage de(puis) l’ailleurs. Celle-ci expose la multiplicité des relations entre spatialités et modes de vie complétée de réflexions sur les mutations urbaines et architecturales.
Apprendre de(puis) l’ailleurs interroge les processus, contextes et modes opératoires d’autres “fabriques urbaines”, d’autres territoires, ceux des « suds ». L’exposition véhicule de nouveaux concepts, pistes de réflexion et représentations afin de saisir les spatialités habitantes guinéennes. Elle s’articule autour de la rencontre et des échanges des savoir-faire tout en cherchant à recenser et valoriser le patrimoine architectural guinéen.