Deux équipes d’étudiants de l’ensa Nantes ont été récompensées pour leurs projets lors du Grand Prix 2020 de la Fondation Jacques Rougerie : l’une a reçu le prix « Coup de cœur » et l’autre, la mention spéciale liée à la montée des Océans.
Concours de la Fondation Jacques Rougerie
La Fondation décerne chaque année 6 prix internationaux d’architecture et 2 prix internationaux d’art.
Le Concours international d’Architecture annuel soutient et accompagne le développement de projets architecturaux visionnaires, biomimétiques, dans la Mer, dans l’Espace ou répondant aux enjeux de la Montée des Océans.
Inspirés du génie de la nature, les projets récompensés portent une identité culturelle et artistique forte et originale et sont le fruit d’une collaboration étroite entre disciplines scientifiques et artistiques.
Les lauréats du prix « Coup de coeur »
Yves Amoros, Baptiste Loison et Henri Rousseau, étudiants de Licence à l’ensa Nantes, remportent avec leur projet « ÆGIR » le prix « Coup de cœur » de la Fondation Jacques Rougerie, catégorie Architecture et Innovation pour la Mer, Promotion Jules Verne.
« Les activités humaines ne cessent de dégrader l’environnement. L’utilisation d’énergie fossile, les déchets ou autres ont un fort impact sur la faune et la flore marine ainsi que sur la qualité de l’eau. Ægir propose une alternative dans le but de répondre à ces problématiques. Ce géant des mers puise son énergie de l’océan pour la mettre à son service. En captant les ondulations de la houle, il produit une énergie permettant d’alimenter les infrastructures intérieures ».
Les lauréats de la mention spéciale liée à la montée des Océans
Marie-Line Bruneau, Anna Giraudeau-Warden et Hoang Nam ont reçu avec leur projet « Dat Noi – Terres Flottantes » la mention spéciale de la catégorie Architecture et Innovation liée à la montée des Océans.
« Le projet s’implante sur le fleuve de Dong Nai, traversant la ville de Ho Chi Minh, Vietnam. Inspirés par les villages flottants existants du delta du Mékong, nous proposons un processus de production alternatif. La riziculture et la fruiticulture flottantes, ainsi que la pisciculture sont développées pour un réseau résilient de production à proximité. Les habitants peuvent ainsi reprendre un mode de vie qui leur est familier : habiter près de l’eau. L’ensemble composé de parcelles d’agriculture, d’habitats et de voies de circulation révèle la forme symbolique d’un nénuphar ».