Design Process 2018
Pendant une semaine, l’exposition se propose d’arrêter le temps pour partir à la découverte des travaux des étudiants de la saison 2018 de Design Process : « La quatrième dimension ».
L’atelier Design process
L’architecture est une expression de la culture, pas seulement héritée, elle est d’utilité publique.
Dans un atelier, le projet est la mise en œuvre, ensemble, de toutes les disciplines étudiées à l’école.
Le but est d’expérimenter un processus de conception. Aller de l’avant, au cas par cas, dans la synergie, sans crainte de l’inconnu propre à la conception.
Faire face à l’infinitude des contraintes et des sources d’idées contenues par la réalité, en avoir une approche sans a priori car «Pour créer, il faut d’abord tout remettre en question», J. Badovici.
« Design Process » est un atelier de master dans lequel les étudiants doivent se mettre en mouvement pour changer de point de vue, afin de trouver « cet angle toujours fuyant sous lequel «les choses» s’estompent jusqu’à disparaître, au prix de quoi commence seulement à se dévoiler l’esprit des choses » (A. Breton) et identifier des correspondances entre des préexistences car «les parfums les couleurs et les sons se répondent» (Baudelaire).
La 4ème dimension
Pendant une semaine, l’exposition se propose d’arrêter le temps pour partir à la découverte des travaux des étudiants de la saison 2018 de Design Process : « La quatrième dimension ».
Les projets questionnent la notion de patrimoine, de Trentmoult à la porte Sauvetout, s’emparent de problématiques sociétales actuelles, comme les sans-abris ou les envies pipi et proposent de nouveaux usages. Ils surfent ainsi sur les différentes époques, passé-présent-futur.
De la cristallisation d’une vague à la conception de lieux hors du temps au centre de la lune ou dans un sous-marin, en passant par le renouvellement cyclique de cabanons en argile, les projets jouent entre l’éphémère et le pérenne, l’instantané et le mouvement perpétuel.
«Un homme d’esprit de ma connaissance croit qu’on pourrait cependant regarder la durée comme une quatrième dimension […] Mais c’est aussi une sensation », L’Encyclopédie d’Alembert.
Travaux de Jade Apack, Agathe Bertin, Solène Dubois Berger, Pablo Espallergues, Tania Gauvain, Léa Giret, Margaux Le Bouille, Nicolas Le Pommelet, Margot Menez, Mathilde Picard, Mathilde Pinatel, Antoine Quesne, Laura Quinton, Sabrine Teillard et Morgane Tiroir.
Enseignants : Françoise Coulon, architecte coordinatrice, et Benjamin Avignon, architecte.
Apéritif-projet, le 21 juin à 17h30, au 2A
Exposition du 21 au 29 juin 2018, niveau 2A