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— Félicité·e·s

Projets de fin d’études des diplômés 2020.
Sélection des travaux distingués par les félicitations du jury.

(Re)construction fifty-fifty

studio de projets

Responsable et équipe pédagogique

Louis Guedj, Maître de conférences, TPCAU

Matthieu Germond, Maître de conférences, TPCAU
Benoit Boris, Maître de conférences, STA
Léa Hommage, Paysagiste

— Becquerel

Réactiver la façade

 

 

par Asma Haouach

Le bâtiment Becquerel, fait partie de l’ensemble des logements sociaux, du quartier de Bottière-Pin Sec. Le bâtiment en lui-même et ses abords, peine à s’implanter et à s’identifier dans son contexte urbain, principalement lié au rez-de-chaussée aveugle, à l’angle inoccupé et aux espaces verts délaissés. Suite à ce diagnostic, le projet est élaboré sur le principe côté rue, au nord et côté jardin, au sud. Au nord, l’aménagement du rez-de-chaussée est imaginé, afin d’assurer une accroche au sol de la barre.
Le rez de-chaussée transformé va se composer des locaux communs, visibles depuis la rue et des halls. Ces derniers vont venir s’élargir, afin d’offrir des vues traversantes sur les jardins. Une partie du rez-de-chaussée va se résidentialiser en offrant des logements en duplex, avec des jardins privatifs. les deux têtes de la barre s’ouvrent sur le quartier, et offrent des espaces collectifs.
Au sud, l’intervention, consiste à requalifier les espaces verts, au abord du bâtiment. Une grande allée piétonne, vient reconnecter la barre avec son voisinage. Puis une bande de
jardins partagés, vient marquer un seuil semi-privé, afin d’ouvrir sur un cheminement, plus privé aux abords de la barre, pour la desservir.
Concernant les logements, le dispositif intérieur des typologies existantes, est basé sur un dégagement long, au centre de l’espace, qui distribue par la suite les différentes pièces du logement. En supprimant le cloisonnement intérieur, nous relocalisons les espaces humides et servants dans une bande centrale. Nous avons travaillé ensuite sur l’enchaînement des pièces et la continuité des espaces, avec un système de parcours en périphérie. Notre principe, de repenser l’épaisseur de la façade, a pour but de chercher un espace plus ouvert et éclairé afin de donner aux habitants une sensation d’espace qui dépasse la surface habitable actuelle.

— L’Orée de La Boissière

Proposition pour la reconstruction de la Tour Claudel

 

 

par Lucie Mazier

La tour Claudel fait partie de l’ensemble de logements sociaux de La Boissière (Nantes), marquant l’entrée Sud de l’ensemble. Haute de douze étages, située à l’orée du parc de l’Hippodrome, elle domine largement les pavillons et les bâtiments alentours.

Dans ce projet, l’objectif est de réactiver le rapport au sol des locataires de la tour Claudel au sol, en particulier avec le parc de l’Hippodrome. Ses principes se développent aux trois échelles : urbaine, de l’immeuble, du logement.

À l’échelle urbaine, la mise en œuvre d’un socle repousse à l’arrière-plan le sommet de la tour en créant un relief sur les façades. Elles paraissent moins abruptes depuis la rue. Une adaptation du projet des urbanistes de Germe & Jam pour le quartier de La Boissière vient ainsi se développer au pied de la tour et définir son sol, tant par les activités commerciales et ludiques qu’il propose que par sa végétalisation.

À l’échelle de la tour, le socle permet de répondre en partie à la problématique du rapport au sol des habitants depuis les appartements les plus hauts. Au quatrième étage, sur son toit, il forme une terrasse urbaine, un espace commun et planté, en lien avec le parc qui lui fait face, pour les appartements supérieurs. Deux sols rythment donc cette tour : le rez-de-chaussée et la terrasse urbaine, auxquels sont associés deux typologies d’appartements : des appartements familiaux aux premiers étages et des appartements pour personnes isolées aux étages supérieurs. Les circulations sont repensées pour que le cheminement entre les appartements et le pied de la tour devienne une promenade plus agréable.

À échelle du logement, des loggias se développent dans l’épaisseur du socle. Elles créent un seuil entre l’extérieur arboré et l’intérieur des appartements. Les balcons plantés soulignent cette fonction, sur l’ensemble de la façade. Des garde-corps jardinés révèlent le parc de l’hippodrome jusqu’à l’intérieur des appartements.

— Comment retrouver de l’utopie à partir de ce qui existe ?

 

 

par Noriko Ohata

Mérimée est un bâtiment à vocation de logement social à La Boissière, Nantes-Nord, construit en mettant l’accent sur la rentabilité et l’efficacité. De ce fait, l’espace partagé à l’intérieur du bâtiment est réduit à son strict minimum : un couloir peu propice à l’interaction entre les habitants eux-mêmes et entre les habitants et l’environnement extérieur. Bien que Mérimée ait la capacité d’être un symbole de La Boissière grâce à sa hauteur et sa disposition, cette tour n’a pas encore pris cette dimension.

Les nouveaux axes, ouest-est et nord-sud, sur l’échelle urbaine permettent un itinéraire plus clair vers et depuis les arrêts de transport. Ces nouveaux itinéraires doivent également permettre d’augmenter les flux de passage et donc contribuer à l’animation du quartier. Du point de vue des nouvelles relations sur le bâtiment, Ouest-Est, Nord-Sud et vertical, celles-ci stimulent l’harmonie des habitants avec leur environnement afin que Mérimée soit un centre d’animation de La Boissière. Pour les logements, les habitants peuvent désormais adapter l’espace comme ils le souhaitent afin que leur vie soit plus riche. Ce projet est une proposition de prototype de réhabilitation de tour de logement social.

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